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21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 12:33

Vu sur le net.

Quand on vous qu'il y en a qui sont forts. Voilà un article publié sur le très serieux dailymail, qui raconte les subterfurges utilisés par un Gambien pour berner plus d'une personne. On se pose encore la question s'il avait pour projet de defier Salomon qui en son temps eu 700 femmes et 300 concubines, ou alors c'est juste un illustre descendant de MONGO FIRE, ou FELA RAMSON KUTI ou encore ALADINJEAN BIKOKO. Tous en leur temps avaient fait de la multiplicité féminine un art de vie.

Je vous laisse lire l'article telque publié par le dailymail....

 

Tijan_Bojang.jpgUn amant prolifique avec 4 épouses, 7 fiancées et 5 petites amies a battu le records des dossiers de bigamie en Autriche. Sonko Tijan a finalement été pris dans un piège de miel à l’aéroport de Vienne après que deux de ses femmes aient réalisé qu’elles étaient mariées au même homme et se soient plaints à la police.
Le séducteur avait « ramassé » les femmes dans tout le pays, en les utilisant pour des chambres et pensions à chaque fois qu’il était dans le coin et empruntait de l’argent avec elles dont il ne remboursait jamais.

Sa chute est survenue après avoir rencontré Sonja Maier, qui croyait avoir trouvé l’amour à première vue, après l’avoir rencontré dans un bar.
Le Gambien âgé de 28 ans lui a dit qu’il ressentait la même chose, et après une rapide romance – et contre l’avis de sa famille – ils se sont mariés un mois plus tard.

Selon Dailymail, après un an de mariage heureux, elle est tombée enceinte et lors d’une navigation sur Facebook, elle est tombée sur quelqu’un avec le même nom de famille et un mari étonnamment semblable d’aspect à la sienne.
Curieuse, elle a fouiné dans le profil de la femme. Puis elle a réalisé que le mari de cette femme n’avait pas seulement une apparence similaire avec son mari, mais en fait était identique. Le fait qu’il avait le même nom que son conjoint l’a convaincu que quelque chose n’allait pas.

"Je pensais que soit il avait un jumeau dont je n’ai jamais entendu parlé ou soit il me trompait."

, dit-elle.
Mme Maier a pris contact avec la femme afin de comparer leurs notes. Vite, elles ont réalisé que quand il était avec l’une d’elles, il n’était jamais avec l’autre, et, ensemble, elles ont porté une plainte à la police après qu’il ai disparu quand elles l’ont confronté.

Cette plainte a conduit à l’effritement d’un réseau d’intrigues qui a jusqu’ici révélé 16 différentes femmes qui ont tous cru qu’elles étaient dans une relation exclusive avec Tijan, dont trois qui ont été mariées avec lui.
La plus jeune de ses femmes est âgée de 22 ans, et la plus vielle est âgée de 44 ans; il y’a aussi une autre femme à qui il est marié dans son pays d’origine, avec qui il a également des enfants.

Tijan utilisait les femmes pour lui fournir un endroit pour se reposer et se nourrir quand il était dans la région, et aussi des dizaines de milliers d’euros empruntés qu’il a promis rembourser plus tard mais n’a jamais fait.

D’autres ont également porté des plaintes disant qu’il avait pris leurs bijoux pour l’utiliser comme une garantie pour des prêts dont il avait besoin. Et si une femme devenait trop exigeante sur ​​son temps ou son argent, elle se rendait compte qu’il disparaissait soudainement.

La police a maintenant trouvé qu’il avait gardé un réseau de femmes à travers l’Autriche dans l’État occidental de Vorarleberg à Vienne, la capitale. Ainsi que les 15 actives, elle croit qu’il y a beaucoup d’autres à qui il a fait le même coup.

La police a également trouvé quatre enfants que Tijan a engendré avec des femmes différentes en Austra. Deux de ses petites amies actuelles sont enceintes.
Le détective Patrick Maierhofer, qui a lancé un appel d’autres femmes à se présenter, a déclaré:

"Il a toujours utilisé les mêmes tactiques. Il drague les femmes dans les bars et est toujours charmant et attentionné.
Il les fascine également avec des histoires fantaisistes sur son pays natal en Afrique et comment il avait fui les guerres horribles laissant sa famille derrière – et plus tard, il demanderait une aide financière pour eux.
Il se présentait sous des noms différents et nous avons sorti son image à un de ses noms, dans l’espoir que nous pouvons communiquer avec d’autres victimes.
Il comprenait les noms comme Sonko Tijan, Bojang Tijan et Crang juniors.
Il a affirmé que l’argent était pour les entreprises commerciales pour aider sa famille en Gambie. Nous avons trouvé qu’il est en réalité aussi marié à une femme en Gambie où il a aussi une famille."

La police a lancé un mandat d’arrêt contre lui et a fini par le traquer sur Facebook après avoir découvert qu’il était à la recherche de nouvelles victimes. Les agents ont disposé un piège de miel avec la coopération d’une jeune femme avec qui il avait communiqué en ligne la convainquant de lui prêter plus d’argent.
En réalité, elle travaillait avec la police et il a été arrêté.

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20 octobre 2014 1 20 /10 /octobre /2014 14:14

images-copie-1A en croire le ministrons de la communication du Cameroun, le très sympathique Issa TCHIROMA Bakary, Paul Biya aurait choisit d'enterrer sa belle-mère dans son propre village Mvomeka au lieu de Bangou le village natal du mari de la defunte, comme le veut les traditions et coutumes au Cameroun parce que cette petite bourgarde ne peut accueillir plus de dix mille personnes.

"Quand le chef de l’Etat se déplace, c’est toute la république qui se déplace. Est ce que Bangou (commune dont le village Bandekop dépend, ndlr) est en mesure de recevoir 10 mille personnes ? Est ce que Bangou offre des possibilités pouvant permettre au chef de l’Etat d’y passer la nuit ? Est-ce que vous savez que pour qu’il aille la-bas, il faut réhabiliter l’aéroport de Bafoussam ? N’oubliez pas que nous sommes en guerre contre Boko Haram et c’est une source budgétivore. Où allons nous trouver de l’argent pour investir ou réhabiliter les aéroports, construire peut être un hôtel, améliorer des résidences, améliorer les routes ? Où aurions nous trouvé de l’argent alors que nos compatriotes sont entrain de livrer bataille, et pour certains perdre la vie ? Ce que je dis de Bangou, l’est tout autant pour Nanga Eboko. C’est pour cette raison que la résidence du chef de l’Etat à Mvomeka’a, qui offrait un minimum, était tout indiquée. Donc, tous ceux là qui font ce procès, sont de très mauvais procureurs…"

Si cette sortie de TCHIROMA s'illustre par sa stupidité et par sa bêtise, elle témoigne surtout de travail effectué par Paul Biya et sa bande depuis 30 ans dans ce pays: maintenir les localités, même celles dites urbaines dans un état de pauvreté et d'enclavement scandaleux. Cette sortie de Tchiroma sur un choix purement d'ordre privé d'un citoyen camerounais vient surtout etayer et corroborer ce dont nous décrions tous les jours: l'absence des infrastructures et le desintérêt de Paul Biya et ses amis de la situation du Cameroun. Car en trente-deux ans à la tête de l'Etat camerounais, Paul Biya n'a construit que 7000 km de routes, dont 690 bitumées, s'il ne faut que s'arrêter sur cet exemple. Quand on sait que la région de l'ouest est l'une des mieux lotie en routes bitumées, on peut dont s'interroger à juste titre sur ce que vaut le reseau routier et infrastructurel des regions du sud-ouest ou de l'adamaoua...

Monsieur TCHIROMA avec sa sortie médiatique digne d'un bouffon a reduit l'appartenance à un village à la qualité de ses infrastructures et des conditions de vie qu'on y trouve. Il a fait là un émouvannt témognage de l'incapcité  de son gouvernement (celui auquel il appartient) à s'occuper du bien être des populations d'un pays dont il est co-responsable depuis trois décenies.

Loin d'alimenter la polémique ou de susciter les commentaires sur un choix particulier et personnel de monsieur BIYA et sa famille, ce qui est leur droit, cette declaration de TCHIROMA devrait plutôt interpeller les camerounais sur la vision que les autorités ont d'eux, sur la consiédrations des gens à qui ils ont confié des mandats divers. Non seulement ils sont considérés comme des beaufs en plus,  les autorités de leur propres pays ne se cachent même plus pour le leur rappeler.

Quant à monsieur TCHIROMA, il comprendra qu'à force de vouloir faire le "leche-cul" de monsieur Biya, il scie la branche sur laquelle il est assis avec des déclarations intempestives et surtout denuées de toute reflexion.

Il faudrait un jour qu'il s'arrête et qu'il ne se sente pas obliger de débiter n'importe quoi dans l'espoir d'encencer le président BIYA.

Que monsieur BIYA choisisse d'enterrer dame Boutchouang à MVOMEKA, EVODOULA, BABOUTCHEU NGALEU ou MANGAMBA, celà reste de l'ordre et de la sphère privée, celà ne concerne que Monsieur BIYA et sa famille. Si TCHIROMA et ses collègues ministrons doivent aller faire ce qu'ils estiment être leur mission regalienne (Aller chanter les louanges et celebrer monsieur Biya et sa famille), qu'il le fasse, mais qu'il n'essaye pas de prendre le cerveau des Camerounais en otage en le saupoudrant des déclarations, infames loufoques.


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20 octobre 2014 1 20 /10 /octobre /2014 12:27

11gAprès le décès de la belle - mère du président dictateur Paul Biya, la mort vient à nouveau de frapper la famille présidentielle et par la même occasion le Cameroun tout entier.

Moins d'une semaine après avoir mis sous terre sa belle mère, Paul Biya vient de perdre sa soeur ainée. Je profite de ce post pour lui présenter mes sincères condoleances et compatis à sa peine.

Monsieur Biya n'aura même pas eu le temps de prendre un congé de 39 jours en Suisse qu'il doit faire face à une nouvelle épreuve.

Pire que ces deux disparitions peinantes, la plus grosse douleur du président reside sur son impossibilité à ragagner sa terre natale :-la Suisse- comme il est de coutûme après la prise d'une ou deux decisions débiles pour le Cameroun.

c'est deux disparitions viennent surtout mettre un voile sur les recents succès de Paul Biya sur Boko haram, car les journalistes et les ministrons de Biya, en croyant lui faire plaisir passeront plus de temps à encenser les defuntes qu'à radoter sur la libération des otages recemment obtenue par le pouvoir de Yaoundé.

 

Si le cabinet civil de la présidence de la république n'a pas encore pondu un communiqué laconique et officiel et les gratte-papiers de la CRTV et de Cameroon tribune commis des articles pleines d'éloges pour cette femme dont la majorité des camerounais ne connaissait même pas l'existence, il est à craindre des prochaines conditions de vie et de circulation exécrables dans la capitale politique du Cameroun.

On peut donc imaginer sans beaucoup de doute:

Que le pays tout entier sera paralysé le jour de sa mise en bière.

Que les autorités publiques vont arrêter de travailler et quitterons leur poste dès ce soir pour aller pleurer tous les jours chez monsieur biya ou au domicile de la defunte.

Que la télévision nationale modifiera ses programme dejà cassants et les remplacera par des messes de requiem tous les soirs et les poésies de pauvres enfants à la gloire de dame BIDJANG, puisqu'il s'agit d'elle.

Que les routes seront fermées pour faire place au différents cortèges funèbres.

Que les drapeaux seront en berne alors même que cette dame n'était pas une autorité publique, ni même une élue.

Que les murs de la ville seront bardés des portrait géants de la défunte et qu'on y trouvera un motif de satisfaction de la gouvernance du président Biya.

Bref, on peut imaginer toutes les iniquités possibles que vont devoir subir les camerounais jusqu'à son enterrement et bien au délà.

Dans tous les cas, plus qu'un malheur pour le président Biya, ce nouveau décès est un coup dur pour le pays tout entier et pour les pauvres camerounais dejà meurtris par les conditions de vie abominables.

 

Je ne peux que me courber humblement devant cette dame qui  quitte cette terre merdique et pleine de desolations, en souhaitant que la terre de nos ancêtres lui soit légère et que le peuple camerounais retrouve un jour la dignité qui est la sienne.

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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 22:21

o-EBOLA-facebook.jpgDépuis quelques mois, une partie de l'Afrique "comme d'habitude diraient certains" est sécouée par une terrifiante et ténébreuse épidémie d'EBOLA. Une fièvre hémorragique sans précédent qui ne laisse aucune chance à celui qui la contracte.

Loin d'être un adepte de la théorie du complot, je dois quand même avouer que je me pose des questions sur le timming de cette nouvelle épidemie qui va amputer l'Afrique de dizaines de millier de bras. Après la dictature du SIDA des années durant, c'est autour d'Ebola de se faire nouveau roi d'Afrique.

Mais comment comprendre qu'aucune grande nation n'a trouvé jusqu'aujourd'hui un vaccin ou une thérapeutique contre cette terrible maladie?

Comment comprendre que des mois après le déclenchement de cette nouvelle épidémie, les pays dits riches et certains pays africains ne soient toujours pas atteints quand on connait la porosité des frontières africaines, la solidarité des peuples africains et le volumes de migrations mondiales? comme quoi, le virus Ebola serait refractaire à l'idée de traverser certaines frontières.

Ces questions et bien d'autres encore laissent un goût bizarre, laissent planer une indescriptible suspicion. Le sida en son temps fut si cruel. Si le Bresil et l'inde ne s'étaient pas lancés de façon unilatérale et contre vents et marrées à la fabrication des anti-retroviraux et des préservatifs accessibles aux pauvres, l'Afrique serait aujourd'hui un continent en voix de disparition.

On pourrait alors croire qu'àprès avoir jugulé le SIDA, Ebola est une nouvelle fabrication des prédateurs sans foi ni loi qui n'ont pour but que d'affaiblir les pays africains.

Que dire alors de l'inertie des dirrigeant africains?

Comment comprendre que les pays africains, ne puissent pas mutualiser leurs moyens et donner la possibilité aux chercheurs de mettre en place des protocoles et des laboratoires de recherches qui rendraient le continent complètement indépendants des vautours du nord?

Toujours est-il qu'au Liberia comme en Guinée ou en Sierra leone en ce moment, le seul fait de tousser ou de d'avoir une migraine est synonyme de mort, donc d'exclusion.

Moi même, formaté par les messages ultra alarmistes et mortifères des médias occidentaux, j'ai refusé recemment de serrer la main à un ami originaire de la Guinée, de peur de contracater Ebola.

Quel pathétique destin pour l'Afrique!

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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 21:10

joseph-le.jpgC'est en parcourant nonchalemment le torchon national camerounais "Cameroon Tribune" que je suis tombé sur cet article, page 18, dont le titre:"C’ÉTAIT…MAMAN ROSETTE"  ne laisse aucun doute sur les intentions griotiques, que dire "atalakutiques" comme on dit au Cameroun.

De tous les articles, tous les éloges faits à cette pauvre femme dame, de tous les exercices de démagogie et de griotisme, celui de Joseph Anderson LE est particulièrement émouvant, tant il est minable.

Joseph Anderson LE, aujourd'hui directeur adjoint du cabinet civil de la présidence et autrefois journaliste à la CRTV, la Radio-télévision nationale complètement acquise à la célébration de Paul Biya et ses amis ennemis du Cameroun s'est illustré et a mis en exergue son intelligence et ses capacités poétiques.

Une vraie photocopie d'un certain Frédérique MITTERAND particulièrement à l'aise sur ce genre d'execice.

L'article était une véritable litanie de mélioratifs et un particulièrement ennuyeux exercice d'encensement de la défunte mère de la première dame. Comme si les populations camerounaises, dejà martyrisées par un pouvoir génocidaire et dictatorial de monsieur Biya qui a bloque toute la ville de Yaoundé pour la lévée du corps de sa belle-mère et le départ de la dépouille vers son village MVOMEKA, avaient encore besoin de d'une blague de si mauvais goût.

 

La phrase introductive de l'article ne laisse aucun doute sur les intentions de monsieur LE, qui, dans le but inutile de preserver ses différents postes obtenus sur des considérations ethnocentriques.

 

Le ton est donné.

 

"Par quelque bout qu’on le prenne, le sujet suscite un seul sentiment : celui d’un grand vide. En son temps, Alphonse de Lamartine avait su le circonscrire dans un vers resté célèbre, tiré de ses premières méditations poétiques : « un seul être vous manque et tout est dépeuplé ».


Que dire donc de la suite?

 

". …En effet depuis le 02 octobre 2014, date de la survenance du terrible événement, les cercles les plus affectés sont comme déboussolés, désorientés. Ils n’en reviennent toujours pas….Parmi eux, pointe en première ligne Chantal BIYA, l’enfant unique de maman Rosette, celle dont de nombreuses femmes, à travers la république n’ont eu de cesse de dire à sa vue ou à sa rencontre, en paraphrasant les récits bibliques : « Heureuse la mère qui t’a portée dans ses entrailles, et qui t’a nourrie de son lait ! » Ainsi s’était exclamée une femme au devant de Jesus Christ, l’unique enfant de Marie, conçu du saint esprit…"


Un vrai travail d'orfèvre. Monsieur LE ne lésine pas sur les moyens et ne ménage pas ses méninges pour trouver les maux les plus doux, les plus extrordinaires.


Force est de constater que, même si les qualités journalistiques de monsieur LE peuvent faire débat, ses qualités littéraires, pour ce qui concerne le passage de la crème dans le dos du couple présidentiel sont fabuleuses.

Les camerounais sauront le moment venus faire le choix et prendre les décisions adéquates vis à vis des individus comme monsieur LE qui contribuent à leur paupérisation et à la destruction du Cameroun.

La mort est un phénomène qui bien qu'attendu laisse toujours ceux qui perdent un être cher dans le désarroi. C'est probablement le cas aujourd'hui pour madame Chantal Biya à qui je présente mes sincères condoleances.

 

Mais la mort d'une citoyenne camerounaise ne saurait justifier la martyrisation des autres citoyens, fut-elle la belle-mère du chef de l'Etat.

 

Aurait-on pu un tel hommage aux multiples camerounais qui meurent dans les accidents de circulations dus au mauvais état des routes et des véhicules dont le contrôle technique n'est jamais conforme?


loin de moi l'idée de faire une quelconque polémique en ce moment douloureux pour certains camerounais, mais il faut dire qu'obliger les gens à parcourir des kilomètres à pied pour aller travailler et payer des impôts qui sont detournés entre autre n'est pas très malin, ni de la part du chef de l'Etat, ni de la part de ceux qui l'entourent et le conseillent.

 

Ce système de prise d'otage systématique des populations chaque fois qu'un évènement survient dans la famille présidentielle ou chaque fois que le "président à vie" fait un geste est nocif et même dangereux pour le pays.

Les admonestations des personnages aux allures de corbeau pour une dame qui ne demande qu'à réposer en paix et sonnent faux dans les oreilles des honnêtes citoyens camerounais.

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15 août 2014 5 15 /08 /août /2014 11:24

Quincy-Jones.jpgComme seul un pays attardé et enténébré peut le faire, c'est avec youyous, danses et sonneries de clairon que la ministre de la culture du Cameroun AMA TUTU MUNA a annoncé les origines camerounaises de Quincy Jones et la délivrance par cette même ministre d'un certificat de nationalité ou d'origine à ce dernier. 

La cérémonie a eu lieu dans les locaux du ministère de la culture de ce pays en mal de reconnaissance culturelle et dont la musique autrefois sur les cimes de la culture africaine gît aujourd'hui dans les bas-fonds de la sauvagerie et de l’obscénité.

Monsieur Jones a ainsi eu son certificat d'origine camerounaise, qui lui donne par la même occasion le droit d'obtenir la nationalité camerounaise, dans le but, selon la ministre de "booster" la musique camerounaise. A en croire madame TUTU MUNA, les tests ADN auraient permis de définir les origines camerounaises de Quincy Jones.

comme quoi Quincy Jones viendra arranger les chansons de Mani Bella ou Papillon à ne plus chanter les obscénités à tout bout de champs.. 

Loin du faste de la cérémonie, de l'honneur, des avantages supposés que pourrait tirer le Cameroun de l'expertise du producteur de Michael Jackson, Lionel Richie, Withney Houston et autre Diana Ross et sans renier les qualités indéniables de Quincy Jones, plusieurs questions peuvent se poser sur l'utilité et la portée de cette décision et de cette nouvelle débilité comme seul le Cameroun sait en produire.

Pourquoi aller chercher aux USA, Quincy Jones et lui donner une potentielle double nationalité (la double nationalité est interdite au Cameroun, sauf pour les membres de la classe dirigenate et leurs amis et familles), alors qu'il y a quelques mois, un artiste camerounais de sang Ndedi Eyango, qui avait démocratiquement été élu à la tête de la Socam (structure qui gère les droits d'auteurs au Cameroun) a été éconduit manu militari à grand renfort de désinformations, insultes et humiliations diverses parce qu'il aurait pris la nationalité américaine, par conséquent ne serait plus ni en capacité, ni en droit, ni en aptitude de diriger cette institution?

Le Cameroun a-t-il besoin de l'expertise certes reconnu de ce producteur pour venir poser un diagnostic maintes fois posé par de multiples experts aussi bien nationaux qu'internationaux et dont les colloques et tables rondes à coups de millions n'ont rien changé?

Quincy Jones est-il plus en droit de diriger une institution musicale au Cameroun  que Ndedi Eyango ou Sam Mbendè moult fois pourfendus par la même ministre TUTU MUNA?

En apprenant cette nouvelle, je me suis rappelé un discours de Mobutu sur le développement et le sous- développement et me suis dit que si les dirigeants africains associent à leur incompétence manifeste une névrose de ce genre, il est évident que l'Afrique n'évoluera jamais.

Des milliers de camerounais d'origine campent devant les ambassades camerounaises à l'étranger, été comme hiver, dans l'espoir d'obtenir le visa qui leur permettrait d'aller rendre visite à leurs grands-parents tandis que les étrangers obtiennent facilement des titres et avantages de nature diverses.

Loin de moi l'idée de défendre un certain nationaliste dans ce pays ou d'instiguer à la xénophobie, mais la démarche de cette ministre reste assez déroutante et inexplicable.

Quincy Jones ne viendra et ne pourra pas juguler la corruption et de la contrefaçon allègrement encouragées par les autorités. Lesquelles sont en grande partie responsables de l'effondrement de l'industrie musicales camerounaise. Ce n'est pas monsieur Jones qui viendra constater que le Cameroun est le seul pays au monde qui ne compte aucune salle de cinéma. C’est un fait qui est su et connu de tous et dont les autorités ne semblent pas s’émouvoir. 

On dénombre de nos jours plus de médecins camerounais dans la région parisienne et au Canada que dans tout le Cameroun. Toutes ces bonnes gens aspirent à retourner dans ce pays pour apporter leurs connaissances et leur expertise. Malheureusement cela n'est pas possible, car ayant renoncé à leur nationalité camerounaise pendant leurs études pour accéder à des facilités. Le gouvernement devrait créer une structure qui permettrait et favoriserait le retour de toute cette matière grise au lieu d'aller essayer de flatter un grabataire, fut-il Quincy Jones pour "booster" musique tuée et ensevelie par les même autorités. Ce n'est là qu'une manière parfaitement déguisée de détourner les deniers publics et de saupoudrer les populations, de détourner leur attention face à l’incompétence manifeste de madame TUTU MUNA.

En tout cas, monsieur Jones devrait bientôt séjourné au Cameroun pour analyser les problèmes de la musique Camerounaise et poser un nouveau diagnostic.

 

Wait and see...

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28 juillet 2014 1 28 /07 /juillet /2014 10:59

Comme à chaque fois qu'un évènement dramatique se produit au Cameroun, le très sinistre ministre de la communication Issa TCHIROMA BAKARY s'est présenté hier dimanche devant les journalistes pour leur distiller les dernières nouvelles du nouvel action d'éclat de BOKO Haram au Cameroun

Il a comme d'habitude appelé les populations à la plus grande vigilence et à la mobilisation générale, non sans faire un peu de pimages-copie-1.jpgropagande et de trouver en son Dieu Paul BIYA toutes les qualités d'un chef de guerre déterminé à eradiquer cette secte maléfique.

Le plus surprenant dans cette sortie c'est que le très fantasque TCHIROMA n'a donné aucun bilan officiel des actions menées par le gouvernement et de l'attaque dont a subit le pays et qui s'est soldée par l'enlèvement de plusieurs personnes dont le maire de Kolofata, la femme du ministre Amadou ALI....Se contentant juste de lire  une déclaration du gouvernement, condamnant les actes de Boko Haram.


En effet, aucun bilan officiel n’a été fait devant les médias nationaux et internationaux présents « à l’heure actuelle, nous ne disposons pas de toutes les données nous permettant de fournir une information plus complète sur les circonstances et le bilan exacts de cette attaque. Nous sommes néanmoins à même d’indiquer que nos forces de défense et de sécurité ont vigoureusement riposté contre cette agression barbare, et contraint l’ennemi à battre en retraite » a souligné le mincom TCHIROMA d’entrée de jeu.

Pourtant, selon des informations aux sources concordantes, le bilan de l'attaque serait lourd. Il y aurait eu des morts. Chez le vice-premier ministre, « ils ont enlevé outre sa femme, sa belle-sœur, sa petite sœur, son garde du corps, son chauffeur et 3 autres membres de sa famille. Ils y ont tué quatre personnes parmi lesquelles son cousin, son maître d'hôtel, son gardien et son petit frère. Au lamidat, ils ont enlevé le lamido maire de Kolofata, son épouse ainsi que six de ses enfants et ils y ont tué deux personnes. Du coté des forces de défense camerounaises, un premier bilan fait état de quatre éléments tombés lors des échanges de tirs » écrit un confrère de la télévision nationale.
Le membre du gouvernement se contente de préciser que les autorités de son pays, ne reculeront pas « je saisis cette occasion pour réitérer, à l’intention de nos populations et de la communauté internationale, la détermination inébranlable du chef de l’État, son excellence Paul Biya, à défendre l’intégrité territoriale du Cameroun, et à protéger sur l’ensemble du territoire national, les femmes et les hommes qui y vivent, ainsi que les biens qui leur appartiennent. J’annonce également la ferme volonté du Président de la République de tout mettre en œuvre, pour continuer à faire du Cameroun, ce havre de paix et de stabilité que beaucoup de pays nous envient à travers le monde » a-t-il poursuivi.

Avant d’appeler la communauté nationale à la mobilisation générale « la défense de notre pays étant l’affaire de toute la Nation, c’est chaque citoyen qui se trouve interpellé, dès lors que la barbarie a franchi nos frontières ».

En poursuivant, « à ce titre, et au nom du chef de l’État, je demande à nos populations, ainsi qu’à toute autre personne vivant sur le territoire national, qui détiendrait une information de quelle que nature que ce soit, susceptible d’aider nos forces de défense et de sécurité à barrer la voie à ces agresseurs, d’utiliser tous les moyens de communication à leur portée, qu’il s’agisse d’appels téléphoniques, d’envois de SMS, de courriers électroniques, du bouche à oreille ou de la dénonciation directe, pour mettre de telles informations à la disposition des autorités administratives, ou de nos forces de défense et de sécurité ».

Très tôt ce matin, selon des informations non encore confirmées officiellement, nous avons appris que l’épouse du vice premier ministre enlevée dans la matinée, aurait été remise en liberté. Ainsi que le lamido maire de la ville et ses proches. Ce qui semble extraordinaire dans les pratiques de la secte islamique nigériane. Enlever puis libérer en moins de 24 heures.

Une thèse qui circulent dans la plupart des chaumières camerounaise dit que  l’attaque du dimanche matin, serait l’œuvre des cousins d’Amadou Ali, des « Kanuris » de l’Extrême –Nord, qui agissent pour le compte de Boko Haram, et qu'il s'agirait d'une vengeance familiale.

Les assaillants revendiquantleur part, dans la répartition du butin lors de la libération de la famille française, les Laurent Fournier. Toujours selon cette thèse, Amadou Ali, avait été informé de l’attaque de son domicile, au cas où il ne s’exécuterait pas. Il se serait contenté de solliciter de son collègue du gouvernement, Edgar Alain Meba Ngo’o le ministre en charge de la Défense, la protection de quelques militaires.

Si cette thèse est verifiée, tout laisserait donc penser que Boko Haram a non seulement des ramifications au camerounaises, mais aussi que les autorités camerounaises du grand Nord (dumoins certains), sont de mèche avec cette secte et qu'ils oeuvrent ensemble à la destabilisation du Cameroun. La vigilence dont parle le sinistre TCHIROMA prendrait donc tout un autre sens.

Dans le cas contraire, on serait en droit de dénoncer cette nouvelle manipulation de l'équipe gouvernementale camerounaise qui n'aurait pour seules fins qu'un saupoudrage massif de la population pour justifier les multiples détournements. Le pretexte de la lutte contre Boko haram serait parfait. Nous nous souvenons de ce qu'avait été la lutte contre le SIDA et les abus qu'elle a occasionnés.

Dans tous les cas, les populations camerounaises sont invitées à la plus grande vigilence et à la plus grande mobilisation, pour contrer ces nouveaux stratagèmes des rapaces et vampires de Paul BIYA qui n'ont pour seul objectif que leur paupérisation. Le sang des enfants du Cameroun a un goût particulièrement juteux dans la bouches de ces individus sans foi ni loi.

Camerounais, Camerounaises, ouvrez les yeux, tendez les oreilles, ne vous laissez pas faire une fois de plus. Le Cameroun n'a pas besoin de ces manigances qui n'ont pour seul but que sa destabilisation. C'est en restant vigilent et en ayant l'oeil vif que vous demasquerez ces gens, que vous les confondrez et les enverrez là où ils méritent le plus de rester:

En prison.


 

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 15:05

Samuel_Eto-o.jpgDepuis qu'il a tenu à remettre les choses en ordre dans l'équipe nationale du Cameroun et depuis qu'il dénonce les magouilles et l'incompétence des dirigeants de la FECAFOOT, certaines personnes se sont donner pour mission d'abattre Samuel Eto'o fils, goléador de l'équipe du Cameroun.

Il y a longtemps, alors que le bonhomme faisait son chemin sportif tranquillement pour atteindre les sommets du football mondial, ils ont d'abord entrepri de le destabiliser en le comparant tour à tour à la légende Roger Milla, au non moins talentueux Song ALEX et même à d'autres footeux aux qualités footbalistiques douteuses...

 

Après l'avoir accusé de pistonner, d'imposer des joueurs aux entraîneurs, l'Eto'o bashing a atteind le summum ces derniers jours (depuis que les lions sous son impulsion ont refusé d'embarquer pour le Brésil si leurs primes n'étaient pas règlées), avec une accusation non moins rocambolesque.

 

Eto'o fils serait devenu, à en croire certains, un membre de 'BOKO HARAM". il aurait séquestré une certaine Helène Nathalie Séraphine KOAH, dont la beauté, encore moins l'intelligence si on s'en tient aux supposées déclarations et à la photo de cette dernière publiées dans les réseaux sociaux laissent perplexe.

Cet après-midi, c'est une photo de qualité douteuse où l'on distingue à peine deux personnes qui fait le tour du WEB et qui est décrite comme de Samuel Eto'o en compagnie d'une brésilienne dans ce qui semble être un hôtel.

La question que je me pose est de savoir qui se cache derrière cette campagne de diffamation? et pour quelles raisons? serait-ce des agents aiguillés par les ridicules autorités de normalisation de la FECAFOOT ou alors c'est juste l'oeuvre de quelques personnes débiles et assez idiots pour ne pas se rendre compte qu'Eto'o comme les autres lions indomptables ont besoin de séreinté et de calme autour d'eux, pour bien représenter le pays dans cette coupe du monde.

Et si Eto'o avait d'aventure brimé cette Koah, pourquoi a t-elle seulement attendu ce moment pour le declarer? Ne s'extasiait-elle pas autrefois de'être la maitraîsse du meilleur joueur du Cameroun, d'Afrique et de celui qui aurait normalement dû gagné le ballon d'or 2006?

Comment les gens peuvent-ils accordé du crédit à cette voleuse de mari qui ne s'est pas génée pour aguicher le pitchitchi?

Au lieu de colporter les nouvelles sans grand interêts d'une pernicieuse à qui l'on demande de rendre ce qui lui a été prété, les journalistes camerounais et les hommes de media de ce beau pays devraient mettre leur émergie en communion pour soutenir Eto'o et ses coéquipers afin que rayonne haut le drapeau de Cameroun tout au long de la coupe du monde.

Mes chers amis camerounais, reclamer ses primes quand on est footballeur est une chose normale. Jouer pour le drapeau n'est point synonyme de bénévolat.

Paul Biya ne se paye t-il pas des poches et de la tête des camerounais depuis 32 ans? Qu'est ce qu'il a apporté de prestigieux à ce pays ? vous qui vilipandez Eto'o aujourd'hui, n'êtes -vous pas souvent payés pour votre travail?

Pour samuel Eto'o comme pour ses coéquipers, le football est leur travail et leur retraite arrive bien vite. Permettez -leurs de gagner leur vie par leur metier et d'en recolter les fruits.

Foutez  la paix à Eto'o Rengainez votre haine stupide et diabolique à son endroit.

Foutez la paix à Eto'o et occupez-vous de vois oignons, de vos femmes et de multiples maitresses.

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10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 01:20

int-21940.jpgComme beaucoup de passionnés des lions indomptables, j'avais décidé de ne pas intervenir sur cette polluante affaire des primes non versées aux joueurs de l'équipe nationale du Cameroun, et me consacrer pleinement à leur souhaiter le plus long et digne parcours possible dans cette édition de la coupe du monde 2014.

Mais les recentes declarations intempestives des quelques donneurs de leçons de patriostisme, affiliés à ces incapables qui gèrent la plus part des structures aussi bien économiques, sportives que politiques m'oblige à m'élever pour dire mon raz-le bol sur cet amateurisme qui caratérise les dirigeants de la FECAFOOT. 

Depuis deux decenies au moins, une mafia gigantesque s'est orgainée à la tête du football camerounais, reussissant même le pathétique exploit d'élire un homme pourtant aux arrêts pour detournements de fonds publics et mauvaise gérance d'une entreprise d'Etat. cette cacophonie et cette incompétence manifeste a encore été demontrée il y a quelques jours par cette facheuse affaire de primes qui divisent aujurd'hui les chaumières au Cameroun.

Si les joueurs ont decidé de ne pas monter dans l'avion recemment, exigenat que leur soit d'abord versées leurs primes, c'est parce qu'ils sont plus prévoyant que ces fauves sans scrupules qui dirigent la FECAFOOT ou le soi-disant comité de normalisation.

Aujourd'hui des voix s'élèvent et critiquent les joueurs, les accusant de manque de patriotisme. j'aimerai juste dire à ces gens qui accusent Eto'o et ses coéquipiers qu'Il ne sert à rien d’hurler dans tous les medias pour qualifier les lions indomptables d’anti-patriotiques. Toutes les delégations qui prendront part à cette grande messe du football mondial ont règlé le problèmes de primes depuis longtemps, pendant que les autorités camerounaises tergiverssaient encore sur le  meilleur moyen de detourner cet argent ou de faire voyager l'ami de la soeur de la copine dans la délégation officielle.

ces bouffons du comité de normalisation ont même reussi l'exploit d'aller louer un avion angolais, un pays qui sort de plus de 20 ans de guerre civile. Camer-co n'a pas d'avion? 

Si une fois de plus le Cameroun est couvert de honte sur la scène internationale, ce n'est pas la faute de ces 23 garçons qui n'aspirent qu'à porter haut et fort les couleurs du Cameroun, à faire retentir au plus loin l'hymne national du Cameroun. 

cette enième histoire de prime, au lieu d'être source de division entre supporters de la médiocrité et ceux qui encouragent le mérite, devrait plutôt être une occasion pour les camerounais de se lever comme un seul homme pour dire stop à cette façon malveillante et humiliante façon de gerer la chose publique au Cameroun.

S'il est vrai que depuis 32 ans, ce pays est un bateau à la dérive, il est temps que les gens prennent conscience que tout travail merite son dû. Le professeur Owona et sa bande auraient pu anticiper le règlement de ces primes, s'ils avaient été de bons gestionnaires. cette affaire vient juste une fois de plus alerter l'opinion aussi bien nationale qu'internationale de la façon dont les choses sont gerer dans ce pays. Nous souhaitons tous que les lions indomptables fassent un parcours honorable pour le Cameroun.

 

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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 11:54

Vu sur le net.

Billet d'un camerounais très en colère envers la chaine de radio - télévision nationale. La fameuse CRT. C'est à mourir de rire. lisez plutot.

"Il m'a fallu laisser passer un peu de temps pour pouvoir écrire ce billet. La vengeance dit-on est un plat qui se mange froid, Oui c'est d'une vengeance dont il est question. Pas contre un homme, ni une liane, mais toute une institution: la CRTV Ciartivi, la Cameroon Radio Television, la chaîne publique nationale du Cameroun, Royaume des Crevettes.


Il y a quelques semaines le peuple camerounais a vécu le match Cameroun vs Libye comptant pour les éliminatoires de la Coupe du Monde. Des amis m'ont proposé d'aller au stade. Mais vous savez, Mfandena c'est bien à l'entrée, mais c'est chaotique à la sortie. En outre, j'ai rarement (pour ne dire jamais) vu un stade où on vend de l'alcool fort pendant le match, où on fume de l'herbe au vu et au su de la police et où les gens s'asseyent partout au point de boucher les issues de secours. C'est cool question ambiance, mais je suis certain qu'un jour ça va mal finir. Bon, je laisse mon pessimisme au placard.

Donc, ce jour là hein? Je suis allé regarder le match dans mon bar que vous connaissez déjà, celui où il m'arrive plein d'histoires là. Si la plupart de mes compatriotes ont focalisé sur Eto'o et son vrai faux départ, sur le score ou le type qui a déboulé sur la pelouse, moi j'ai été horrifié par la qualité de la retransmission.

Sérieusement hein?

A la fin des années 80 on a eu une chaîne nationale. J'étais gosse, mais je me souviens des premières images. La venue du pape Jean Paul II en 1985 … Le salon de mes parents plein de têtes crépues scotchées devant le tube cathodique. Puis les années 90. Les feuilletons et séries TV, l'Orphelin, Beverly Hills, Silence on joue, Bertha la Folle, Japhet et Ginette, L'étoile de Noudi, la télévision était magique.

Puis on dirait que quelque chose s'est cassé. On est entré dans une phase de répétition, dans une espèce de marasme, qui se cachait mal. « Expression directe des partis politiques », les clips et odes à la gloire du Roi ou de la Reine, les documentaires animaliers mille fois rediffusés, « Délire » avec la même tête depuis des lustres, mais surtout les matches.

Sérieux il faut regarder un match à la Ciartivi pour comprendre où en est cette maison.

Un match à la Ciartivi, c'est d'abord l'avant-match.

Avant le match on a ces clips à la gloire des Lions, dégoulinants de vert-rouge-jaune et qui sont diffusés sur notre chaîne-mère durant des heures. Vive les Lions! Allez les Lions! Des illuminés? Non. Qu'on se qualifie, et vous verrez ces perroquets dans la délégation « culturelle » qui accompagne les Lions à grands frais.

Un match à la Ciartivi, c'est la guerre du style.

Oui il faut du style pour choisir ce mobilier hideux, ces panneaux en carton pâte ou contreplaqué, horriblement peints de fresques dont même un cimetière ne voudrait pas, ces fleurs tellement artificielles que ça se voit, ces… bref.

Regarder un match à la Ciartivi, c'est être vigilant. C'est savoir en clignant des yeux qu'on aura loupé l'action (jamais attendre l'hypothétique ralenti). Du coup, il faut rester concentré, comme au stade, car au stade non plus il n'y a pas d'écran donc, pas de ralenti.

Regarder un match à la CRTV, c'est écouter le kongossa des journalistes.

Studio : On nous annonce que les deux équipes sont en phase d'échauffement sur la pelouse.

Mais pourquoi nous on n'y va pas, pourquoi on n'a pas d'images de cet échauffement, juste ton kongossa hein M. le Journaliste?

Parce que...

Sur l'écran c'est la pub, la régionale d'Epargne, avec sa colombe qui ressemble à tout sauf à une colombe.

Un match sur la CRTV, c'est la célébration du bilinguisme

Un match sur la Ciartivi, c'est le journaliste anglophone qui veut argumenter, mais constate que le bilinguisme camerounais ne concerne que les documents administratifs et qui du coup se lance dans un argumentaire en français : Eto'o, s'il marque la but c'est bien pour Camarone non ?

Un match sur la Ciartivi, c'est presque des chiffres

Le match à la Ciartivi, c'est l'absence de statistiques, du coup, nos chers journalistes ont trouvé un palliatif, les adverbes : Eto'o a touché beaucoup de ballons et des néoglogismes : la pleinitude du stade montre qu'environ 40 000 Camerounais ont fait le déplacement.

Regarder un match à la Ciartivi, c'est se retrouver en pleine tour de Babel visuelle

C'est une aventure humaine, un Koh Lanta cathodique où on a besoin de son voisin pour vivre la rencontre jusqu'au bout.

Gars! Le Libyen qui qui a pris le carton jaune-là c'est qui?

Je ne sais pas. Lui il sait peut être.

Mbom! le joueur qui a pris le carton-là c'est qui.

Attends! mon voisin qui est allé pisser le connaît il va nous dire.

C'est d'ailleurs l'un des espaces d'expression de la cohésion et de l'esprit de consensus démocratique de notre pays.

Journaliste : Attention les Camerounais sur le ballon (un joueur, un peuple) il frappe, hou là là! Il s'en est fallu de peu.

La foule devant l'écran : qui a tiré? Makoun? Non, Makoun a un gros short. Eto'o? Non, Eto'o a de grandes oreilles. Bon, c'est Idrissou, c'est lui qui court comme cheval là.

Tout le monde : oui c'est Idrissou.

Lors du dernier match de nos Lions, on aurait dit que le plan d'ensemble était fait par un vidéaste, un amateur tout bonnement assis dans les tribune. Ballon où es-tu? Me voici! Sérieusement, c'est le personnel qualifié qui fait défaut ou c'est le matériel?

Et puis mi-temps. L'oiseau bizarre de la Régionale revient faire sa pub, puis on a les vendeurs de motos tueuses chinoises qui s'en mêlent, puis Tagne et Big Mop et la clique des établissements de transfert d'argent qu'on n'a pas…

Puis le laid plateau.

Et là on a, comme d'habitude, les consultants. Les sabitou du football, généralement d'accord sur tout, surtout sur la marque de la bière qu'ils vont avaler ensemble à l'issue du match et enfin, l'inévitable responsable de la communication, ou du desk marketing machin je ne sais quoi chez Orange, qui va se croire obligé de jouer au marabout en nous disant que les Lions vont gagner parce que Orange les soutient, sans oublier de rappeler, qu'il y a des parapluies chinois et des cartes de communication à gagner à l'issue de la tombola. Il va nous achever en répétant le tout dans un anglais forestier, bah oui! le Cameroun est bilingue, mais il faut le dire dans les deux langues.

Retour au stade omnisports Ahmadou Ahidjo! Sauf, que plantage… l'écran reste figé sur le front luisant de sueur du journaliste. Pour ne pas transpirer de honte, ce dernier rappelle la pub avec la phrase de passe à deux variantes : « Quelques soucis techniques avec le stade, nous allons prendre une page de pub ou le vieillot, l'homme a créé la machine, mais la machine a toujours fini par le trahir…. Beurk!!!. ou encore le On a perdu le satellite .. » (vous en aviez un d'abord?). La pub invoquée, on assiste derechef à un tour cathodique de l'oiseau désarticulé de la Régionale et hop! Sans prévenir nous revoici à Mfandena.

Le match devient intéressant quand à dix minutes de la fin, les Lions ne parviennent toujours pas à faire la différence ou pire, sont menés. Des trémolos dans la voix, au bord des larmes, le journaliste va se lancer dans un discours patriotique façon Chavez (c'était une spécialité de notre Jean Lambert Nang national) :

De Limbé à Nguélémendouka, de Yoko à Nord-Makombé, c'est tout un peuple qui attend cette délivrance qui tarde à venir….

En attendant, le même peuple attend toujours l'eau potable et l'électricité depuis trente ans hein?

Je m'arrête là sinon, je vais écrire un roman. Sérieux, je hais cette chaîne pourrie qui pompe une bonne partie de l'argent du contribuable camerounais depuis des décennies. Pour nous servir quoi ? Vingt six ans de frustration, de flou, de coupures, de mauvais cadrage, de loupés, de détournements, d'amateurisme. Qu'est ce qui leur manque? L'argent? Le personnel qualifié?

La CRTV est le symbole de l'immobilisme de ce pays. De ces gens, des vieux, des jeunes vieux, des vieux jeunes cooptés pour la plupart selon des procédés inavouables et qui ne veulent rien lâcher. Des vampires qui n'ont rien construit, qui vampirisent ce qu'ils ont trouvé, mais pire, qui ne veulent pas partir, qui ne veulent pas céder la place. Et ce bateau maudit, ce vaisseau fantôme, est toujours renfloué, et toujours un capitaine nommé sans que le précédent, ni ses lieutenants ne soient mis aux fers.

Détournements, vol, scandales, on le voit à la télé, mais jamais, au grand jamais ils ne sont inquiétés, jamais au grand jamais quelqu'un ne se lève pour faire cesser cette horrible mascarade . Mieux, on leur octroie des milliards, pour bâtir un nouveau monstre, une Ciartivi bis héritière à coup sûr des tares de sa génitrice. On prend les mêmes et on recommence presque trente ans que ça dure et purée, quelle image! Vive la Ciartivi, vive le Cameroun.

P.S : si toi aussi la CRTV t'es déjà énervé ou surpris, laisse nous un commentaire, déconstruisons ensemble ce mythe ce monstre, ce gros machin en métal qui n'existe que de nom.

Peace!"

© kamer kongossa : nguimbis

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